Les retraités percevant le minimum contributif (Mico) vont voir leur pension augmenter. (illustration) (Sabinevanerp / Pixabay)
Avec la réforme des retraites, tous les retraités percevant le minimum contributif (Mico) vont voir leur pension augmenter. Cette hausse interviendra à partir du 9 octobre pour les nouveaux retraités. Pour les retraités actuels, si certains bénéficieront de la revalorisation dès septembre, d'autres devront attendre plusieurs mois.
La réforme des retraites prévoit de revaloriser la pension de base de tous les retraités qui perçoivent ou vont percevoir le minimum contributif (Mico). La hausse maximum, de 100 euros, sera accordée pour une carrière complète à temps plein rémunérée au Smic. En conséquence, en moyenne sur une génération, le montant de la revalorisation varie. Tous les retraités ne vont d’ailleurs pas la toucher au même moment, rapporte Capital .
Une revalorisation en deux temps
Tout d’abord, tous les nouveaux retraités bénéficieront automatiquement de cette hausse à partir du 9 octobre. Ce sont les personnes déjà retraitées qui ne toucheront pas la revalorisation au même moment. « Cette revalorisation va se faire en deux temps » , a précisé le cabinet du ministre du Travail, Olivier Dussopt.
Au total, près d’1,8 million de retraités actuels vont voir leur pension augmenter. Dans un premier temps, près d’un million vont en bénéficier dès septembre. Il s’agit de ceux dont la carrière est facilement reconstituable grâce à la numérisation complète de leur dossier. Pour les 800 000 retraités restants, la hausse interviendra « dans les mois qui suivent la mise en place de la réforme » , le temps de faire les vérifications nécessaires, selon le cabinet.
Une mesure rétroactive
Si le cabinet n’a pas donné d’horizon d’attente exact pour cette deuxième phase de revalorisation, il a malgré tout assuré que cette mesure sera rétroactive. Cela signifie que ceux qui toucheront la hausse en retard bénéficieront d’un rattrapage, comme s’ils l’avaient reçue dès septembre.
Reste à s’assurer que cette revalorisation n’entraîne pas d’effets de bord, c’est-à-dire une baisse consécutive des prestations sociales, qui viendrait au final réduire le pouvoir d’achat des retraités concernés. Conscient de ce problème, le cabinet du ministre du Travail a assuré « bien prendre en compte cette situation pour qu’il n’y ait pas de perte de ressources » .
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